Macédoine Situation

Macédoine – Situation 3. Le 11.03.2017

Les manifestations opposées à la Plateforme albanaise s’amplifient

 

Dès le 24 février 2017, des centaines de manifestants se rassemblent à Skopje. Leur revendication est celle d’une Macédoine unie. Leur objectif n’est pas, disent-ils, de servir tel ou tel parti politique, ou d’être contre telle ou telle coalition puisque depuis la création de la République de Macédoine, un parti albanais a toujours fait partie du gouvernement qu’il soit du SDSM ou du VMRO-DPMNE : le parti macédonien au scrutin majoritaire faisant coalition avec le parti albanais majoritaire. Ce fonctionnement vient précisément d’être rompu car le Parti albanais majoritaire, le DUI, n’a pas respecté cette tradition et s’est rangé, avec les autres Partis albanais, du côté du SDSM pour annuler le scrutin majoritaire du VMRO-DPMNE et permettre au SDSM de former un gouvernement bien qu’il n’ait pas remporté les élections. Ceci sous la pression de l’UE et des États-Unis qui ont soutenu la dite « révolution de couleurs » pour renverser le gouvernement du VMRO-DPMNE. Le DUI ayant perdu 9 sièges par rapport aux législatives précédentes (10 sièges au lieu de 19) et étant qualifié de « traitre » par les autres Partis albanais a pu de cette façon garder les rênes et redorer son blason en passant du côté des « démocratiques ».

 

Peu importe qui gouverne la Macédoine, disent les manifestants, du moment que celle-ci reste une république unie qui respecte la multiethnicité de la Macédoine et ne prépare pas une partition. Pour ces manifestants, l’essentiel n’est donc pas la politique intérieure de la Macédoine, mais l’enjeu historique d’une partition possible de cette République. Et, au contraire de ce que disent certains observateurs étrangers, leur revendication n’a pas de caractère ethnique mais a pour objectif d’empêcher que la République ne devienne celle de deux peuples constitutifs : les Macédoniens et les Albanais, au détriment des autres peuples. C’est bien la Plateforme albanaise qui introduit un caractère ethnique dans le politique, et non le contraire, comme le déclarent les signataires, face à la gronde des citoyens et au « non » républicain de Ivanov. Il est vrai que l’on a travaillé depuis longtemps l’opinion publique internationale à interpréter les crises dans les Balkans à travers le prisme de la discrimination des minorités. Or, la situation des « minorités » en Macédoine ne correspond pas au traditionnel schéma, puisqu’il n’y a plus politiquement de minorités mais des parties de peuples constitutifs de la République (cf. Situation 1). Ce n’est que sur le plan linguistique, culturel et religieux que se distinguent des minorités ou communautés ethniques. Toutefois, les partis politiques albanais se saisissent de cette rhétorique idéologique pour dissimuler une réalité : le nationalisme albanais à la poursuite du rêve de la Grande Albanie.

 

L’« initiative citoyenne pour une Macédoine unie », c’est ainsi qu’elle se nomme, à pris de l’ampleur pour atteindre des milliers de personnes dès le 27 février. Ces marches ont précédé le discours de Ivanov, lequel devait se prononcer sur la constitution du nouveau gouvernement (voir le Préambule de L’Intranquille), et se sont poursuivies après le « non » pour marquer leur détermination et leur vigilance : elles ne cesseront que lorsque le SDSM renoncera officiellement à la Plateforme albanaise et la condamnera. Les manifestants appartiennent à toutes les couches de la société (paysans, ouvriers, écrivains, artistes, et autres intellectuels, sportifs, joueurs d’échec, fédération des cyclistes, etc.), toutes les catégories d’âge et ne se revendiquent d’aucun Parti. Le nombre et la diversité des participants n’ont cessé de croître dans les villes et se sont étendus dans tout le pays. Le 2 mars on parle de 13 villes[1], le 6 mars : 20 villes[2], le 10 mars : 26 villes participent à ces marches[3].

 

 

La question idéologico-mythique de la Grande Albanie et de la déstabilisation des Balkans, en vue de redessiner la carte géographique de la région, dont la Macédoine est l’enjeu central, est d’ordre géopolitique, c’est-à-dire stratégique, énergétique et économique. Comme de coutume, elle engage les « grandes puissances » maîtresses du jeu, ici les Américains, les Européens et les Russes. Mais l’histoire enseigne aussi que la résistance à mort du plus faible, cette autre loi de l’histoire, à la faveur d’alliances politiques stratégiquement contractées, ne donne pas nécessairement raison à la loi du plus fort. Le fort ne peut prouver finalement au faible qu’il est le plus fort qu’en le faisant plier par l’épreuve du feu. Dans une telle épreuve à haut risque, le fort n’est jamais certain de rien, tant qu’il ne l’a pas emporté. Bref, pour tenter de résoudre la « question macédonienne », il n’est d’autre solution pour les « grandes puissances » hostiles, comme naguère, que la guerre. Autrement, la Macédoine unie jamais ne rompra.

 

Situation complexe au sein des partis politiques macédoniens

 

Une rumeur circule en Macédoine : 3 ou 4 députés du VMRO-DPMNE seraient en discussion pour passer dans le camp du SDSM. Avec ces 4 alliés, le SDSM progresserait de 49 à 53 députés et serait majoritaire au parlement, le VMRO-DPMNE régresserait de 51 à 47 députés et deviendrait minoritaire. À voir.

 

Les nouvelles concernant une fracture au sein du SDSM se précisent. Certaines se confirment : 7 représentants du SDSM, ayant en charge la gestion administrative de municipalités, s’opposent à la Plateforme des Partis albanais signée par la direction du Parti SDSM, Plateforme qui porte en elle la division de la République de Macédoine. Ils demanderaient au SDSM de renoncer et de condamner la Plateforme. Dans le cas contraire, ils désobéiraient aux décisions du président et du bureau directeur. De même, ils ne garantiraient plus le soutien des membres de la base. Une autre information, non officielle, avance qu’une fronde d’anciens fonctionnaires du SDSM s’organiserait contre la direction du Parti SDSM, pour la même raison. L’opposition à la direction actuelle du Parti SDSM viendrait de l’ancienne direction, dite « Brankoviste », du nom de l’ancien chef du Parti SDSM, Branko Cervenkovski, élu Président de la République de Macédoine en 2004, suite à la mort mystérieuse du Président Boris Trajkovski, du parti VMRO-DPMNE, opposé à la politique américaine et européenne de redécoupage territorial de la Macédoine, dans un accident d’avion en Bosnie Herzégovine. Cervenkovski s’est retiré de la vie politique en 2013, et a laissé sa place à Zaev, actuel président du Parti SDSM. À voir.

 

Oppositions à la Plateforme nationaliste albanaise

 

Le parti « Gauche/Левица », qui a participé à la dite « révolution de couleurs » auprès du SDSM mais qui n’a pas formé coalition avec le SDSM pour les élections (il a obtenu 12 120 voix, résultat insuffisant pour obtenir un siège de député) condamne aussi la Plateforme albanaise. Il préconise le moratoire de la Plateforme qui n’est d’aucun avantage ni pour les Albanais ni pour les autres citoyens de Macédoine. En recourant aux revendications ethniques, les Partis albanais montrent leur désintérêt pour les besoins cruciaux des citoyens ordinaires y compris les Albanais et pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Les citoyens macédoniens qui subissent une crise profonde, accentuée par deux années d’instabilité politique, de jour en jour, deviennent plus pauvres et doivent faire face à des problèmes écologiques graves : l’air et l’eau pollués qui nuisent gravement à la santé de la population. Aussi, selon « Gauche », les questions ethniques sont-elles pour les citoyens le dernier de leur souci. Il enjoint la formation d’un gouvernement au plus vite pour ne pas accentuer les tensions et générer des dérives nationalistes. De même, il demande que le Parti qui souhaite former un gouvernement agisse en toute transparence et non à huis clos car la nouvelle société doit être fondée sur la transparence.

 

Les Bosniaques de Macédoine se sont aussi déclarés contre la Plateforme du SDSM et du DUI, base de leur de coalition, avec laquelle, disent-ils, est favorisée la communauté albanaise tandis que sont discriminés les droits de toutes les autres communautés.

Concernant la Bosnie Herzégovine, suit un texte sur la première Ambassade des enfants créée en Bosnie puis accueillie en République de Macédoine.

 

Revue de presse macédonienne :

Aux citoyens, devant le Parlement de Macédoine, Hristos Papuli, du secteur des ONG de la communauté valaque, a transmis cinq messages des Valaques de Macédoine[4].

« Chers participants, citoyennes et citoyens de la République de Macédoine, Macédoniens, Valaques, Albanais, Turcs, Bosniaques, Roms et toutes les autres communautés, permettez‑moi, en mon nom et au nom du secteur des ONG de la communauté valaque de la République de Macédoineм de vous saluer et de vous transmettre les messages des Valaques de la République de Macédoine :

  1. Préserver l’unité de la République de Macédoine
  2. Respecter l’hymne et la Constitution de la République de Macédoine
  3. Sauvegarder l’intégrité et la souveraineté territoriale
  4. Rejet de toutes les plateformes qui conduisent à la déstabilisation du pays
  5. Apporter un fort soutien à une Macédoine pour tous. »

Il a rappelé que les Valaques sont contre la Macédoine binationale, qu’ils veulent une Macédoine multiethnique, multiculturelle et multiconventionnelle.

« Nous les Valaques, dès la formation de la République de Kruševo en 1903 (voir, Situation 1), nous avons fourni, nous fournissons, et nous fournirons des efforts importants pour édifier la Macédoine. Nous serons toujours une partie ou un pont pour relier les peuples de la Macédoine et plus largement des Balkans. De cette impressionnante protestation, nous les Valaques, nous exprimons un soutien fort pour une Macédoine unie. Disons non à une Macédoine binationale, disons oui à une Macédoine multiethnique, multiculturelle et multiconventionnelle, une Macédoine de tous les citoyens sans distinction de nationalité ni d’appartenance religieuse. Honorables participants, tous ensemble nous pouvons faire davantage pour l’édification d’une Macédoine unie, puissante, développée économiquement, multiethnique, progressive et européenne. Avec l’espoir que nos messages deviendront réalité pour une Macédoine unie, a déclaré Hristos Paluli. »

 

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« Les Turcs unanimes : Disons tous NON à une Macédoine binationale, oui à une Macédoine, unique, multiethnique, unie[5].

L’Association macédono-turque « Mustafa Kemal Ataturk » de Bitola apporte aussi son soutien à l’initiative citoyenne « Pour la Macédoine unie ».

Le Président de l’Association, Kemal Memish, devant le Parlement, aux citoyens rassemblés, a déclaré que toutes les nationalités en Macédoine jouissent des mêmes droits et il n’y a pas lieu d’exiger plus.

– Bonsoir frères et sœurs Macédoniens, Turcs, Bosniaques, Roms, Valaques, Albanais, et tout autre, nous sommes là entre nous, je suis venu ce soir de Bitola pour soutenir cette initiative et pour que nous disions tous non à une Macédoine binationale, oui à une Macédoine unique, multiethnique et unie, je peux dire librement ce soir que les Turcs, de même que les autres communautés ethniques jouissent de tous les droits en République de Macédoine. Nous avons des représentants dans les conseils municipaux, au sein du gouvernement, au Parlement, nous avons nos associations, nos médias en langue turque, tout comme l’ont les autres communautés ethniques, je pense que ce que nous avons l’ont également ceux qui demandent quelque chose de plus, je ne pense pas qu’ils l’obtiendront, a dit Shenol Memish.

 

Memish a aussi évoqué l’amitié entre la Macédoine et la Turquie et a dit qu’il était heureux que le Président Ivanov ait envoyé une lettre au Président de la Turquie Erdogan.

– Vous savez que la République de Turquie est une amie de la Macédoine, nous avons signé un accord de partenariat stratégique. Je salue le fait que le président Gjorge Ivanov ait envoyé une lettre au président Erdogan, je souhaite que le peuple macédonien et la Macédoine obtiennent le soutien de la République de Turquie pour une Macédoine unitaire, multiethnique, multinationale, et non binationale, a dit Memish.

 

Il pense que le bilinguisme et la monnaie bilingue n’amélioreront pas la vie des Albanais, au contraire ce qui l’améliorerait ce seraient de nouveaux emplois.

– Je suis sûr que nos amis et frères Albanais, de beaucoup préféreraient des emplois, souhaiteraient une meilleure santé, une meilleure éducation que, par exemple, des billets bilingues. À quoi bon des billets bilingues s’ils n’ont pas la possibilité de les gagner sans emplois. Ce qui veut dire que le billet est bien tel qu’il est. Nous nous comprenons mutuellement en langue macédonienne, et je pense que nous devons tous nous comprendre de cette manière à l’avenir. Dans les municipalités où il y a 20 % de la population turque, on parle la langue turque et ce n’est pas un problème, tout comme on parle la langue albanaise ou romani dans les municipalités où ils représentent plus de 20 % de la population. Donc, les langues sont déjà intégrées dans la législation de la République de Macédoine et je pense que ce qui existe actuellement est suffisant et devrait rester tel quel. Nul besoin de faire d’autres expériences qui finiraient mal, surtout si elles sont préparées dans d’autres pays, a déclaré Memish. »

 

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La Plateforme des Albanais est discriminatoire pour tous les peuples constitutifs de la Macédoine, ont déclaré les Serbes, les Turcs, les Roms et les Valaques[6]

11.02.2017

Les Serbes, les Turcs, les Roms, et les autres communautés ethniques de Macédoine considèrent que la Plateforme des Albanais casse l’Accord-cadre et la Constitution de l’État.

Le leader des Serbes du pays : Ivan Stoiljokovikj, dans une interview pour Sitel, a déclaré qu’avec l’acceptation de cette plateforme la Macédoine deviendra un État binational.

– En République de Macédoine décident les ressortissants du peuple macédonien, les Albanais, les Turcs, les Roms et les Serbes et tous le font ensemble et personne ne peut usurper le droit de décider en toute indépendance du destin de tous les citoyens de la République de Macédoine, déclara Ivan Stoiljokovikj, président du Parti des Serbes de Macédoine.

Les représentants des Roms, des Turcs et des autres communautés ethniques du pays partagent la même position.

– En réalité, on exerce un chantage sur le peuple majoritaire de la République de Macédoine, c’est-à-dire que sans eux il est impossible de constituer un gouvernement. En tant que Roms, et notamment en tant que parti politique, nous pensons que le bilinguisme et son fonctionnement sur le territoire de toute la République de Macédoine signifie l’introduction d’un État binational. Nous comprenons par là que nous, les autres communautés de Macédoine, nous perdrons nos droits constitutionnels, dit Bajram Berat, président du Parti pour l’intégration des Roms.

Les représentants des Serbes, Roms, Turcs et les autres considèrent que le VMRO-DPMNE, en rejetant la Plateforme des Albanais et l’introduction du bilinguisme sur tout le territoire, se s’est positionné pour la défense des autres communautés ethniques qui vivent en Macédoine.

 

 

COMMENT EST NÉE ET S’EST CONCRÉTISÉE L’IDÉE ?

LA CRÉATION DU PREMIER ÉTAT DES ENFANTS « MEDJASHI » ET LA PREMIÈRE AMBASSADE DES ENFANTS DANS LE MONDE (PAEM)[7]

 

Avant l’éclatement de la guerre dans l’ex-Yougoslavie, le 08. 06. 1991[8], dans le petit village Medjashi à cheval entre la Bosnie-Herzegovine, la Serbie et la Croatie a été proclamé le Premier État des enfants dans le monde « Medjashi » et la Première Ambassade des Enfants dans le monde : Medjashi. L’auteur de l’idée, Duško Tomiќ (avocat de Sarajevo), espérait que la création du Premier État des Enfants aurait une influence sur les passions nationales et religieuses de plus en plus exacerbées. Medjashi, en tant que Première Ambassade des enfants, a connu une bonne couverture médiatique dans toutes les ex-républiques yougoslaves et en Europe.

En avril 1992, de Sarajevo à Skopje est arrivé un appel désespéré : L’Ambassade cherche un pays d’accueil pour sauver des milliers d’enfants de l’action destructrice des obus. Le premier pont aérien établi fut celui de Sarajevo-Belgrade puis Sarajevo-Skopje. Suivront des convois pour l’Espagne, la France, l’Autriche… L’organisateur : l’Ambassade Medjashi. Des dizaines de milliers de mères avec enfants de toutes les confessions et de toutes les nationalités trouvèrent le salut grâce à l’Ambassade.

Le 29 avril 1992, à Skopje, avec l’accord de l’auteur de l’idée de la Première Ambassade dans le monde : Medjashi, Gordana et Dragi Zmijanac forment une association non gouvernementale et indépendante politiquement dans le cadre de la famille « Medjashi », avec son siège en République de Macédoine. À Sarajevo, à cause des conditions difficiles, l’Ambassade « Medjashi » n’était pas en mesure de développer l’idée. Elle sauvait les enfants de la mort qui planait dans le ciel bosniaque. L’Ambassade « Medjashi », avec son siège à Skopje, a repris la mission de répandre cette noble idée dans le monde. Dès le commencement l’Ambassade a aidé les enfants réfugiés de l’ex-Yougoslavie à trouver un refuge provisoire en Macédoine et à bénéficier de la possibilité de partir pour d’autres destinations dans des pays européens. Un an après, en Macédoine, d’autres organisations internationales ouvrirent leurs bureaux et commencèrent à s’occuper des réfugiés, les enfants y compris. D’autre part, les blocus auxquels était soumise la Macédoine (l’embargo grec), la chute de l’économie (la fermeture du marché avec les ex-républiques yougoslaves), la restructuration du système social, ont occasionné d’incommensurables dommages et conséquences qui directement et indirectement touchaient les enfants. C’était le signe que l’Ambassade devait commencer à travailler sur d’autres projets et actions.

Medjashi, 1992-2009

http://www.childrensembassy.org.mk/

[1]http://tvnova.mk/vesti/makedonija/skopje-od-dron-protesten-marsh-vo-glavniot-grad-za-zaednichka-makedonija/

[2] http://www.time.mk/c/6cbd61127b/vo-kocani-protesten-mars-na-inicijativata-za-zaednicka-makedonija.html

[3] http://www.time.mk/c/fa748c9a4e/

[4] Texte traduit du macédonien. Cf. http://start.mk/article/222746/da-kazeme-ne-za-binacionalna-makedonija-i-vlasite-so-poddrska-za-za-zaednicka-makedonija

 

[5] Texte traduit du macédonien. Cf. http://kurir.mk/makedonija/vesti/turtsite-ednoglasni-da-kazheme-site-ne-za-binatsionalna-makedonija-da-za-edinstvena-multietnichka-zaednichka-makedonija/

[6] Texte traduit du macédonien. Cf. http://vecer.mk/makedonija/platformata-na-albancite-e-diskriminirachka-za-site-konstitutivni-narodi-na-makedonija

 

[7] Traduction du macédonien, cf. http://www.childrensembassy.org.mk/kako-nastana-i-zapocna-idejata.nspx

[8] Duško Tomiќ, avocat-poète, déclare, dans une Yougoslavie en guerre : « tous les idéaux du monde sont moins importants que les larmes d’un enfant et, là où commencent les frontières, se termine le monde de l’enfance ». Aussi, le 8 juin 1991 à MEDJASHI, sur 30 000 m2 offerts par son père, crée-t-il le premier territoire des enfants, pour accueillir et protéger tous les enfants du monde sans distinction de nationalité ou de religion, et faire respecter leurs droits les plus élémentaires selon la déclaration universelle des Droits des Enfants de la Charte de l’O.N.U.